En Inde, tout un pan d'une architecture traditionnelle locale est en train de tomber aux oubliettes, menacé de destruction par les ravages du temps et non pris en charge par les autorités… Vous n’en avez sans doute jamais entendu parler. Mais ce n’est guère nouveau…
En effet, il y a 30 ans déjà, la journaliste américaine Victoria Lautman, avait alerté l’opinion publique lors d’un premier voyage effectué en Inde où elle était partie découvrir des structures impressionnantes appelées bâoli, sorte de "portes vers un monde souterrain", déjà menacées par les ravages du temps.
Un peu d’architecture : la construction de ces immenses bassins de stockage a nécessité un excellent drainage de l'eau par le sol, mais aussi une bonne isolation. De plus, il fallait que des dizaines d'escaliers permettent aux populations de récupérer l'eau et ce, peu importe le niveau présent. Autrement dit, les marches devaient atteindre le fond du bassin.
Selon les saisons, quand le climat est très sec, il est possible de stocker l'eau pendant longtemps. Mais à l'inverse, quand il pleut énormément, il est possible de lâcher du volume pour ne pas faire déborder la structure. Ce système ingénieux pour la conservation de l'eau a servi pendant des millénaires.
Mais aujourd'hui, l'Inde se développe et certains bâoli commencent à ne plus être utilisés, à part par les touristes, en quête d'authenticité. En effet, l'eau est de plus en plus pompée et redistribuée par des canaux, directement chez l'habitant. Ce qu'on appelle plus communément : l'eau courante. Le problème, c'est que les bâoli se trouvant dans les zones très touristiques peuvent être entretenus grâce à ce que leurs visites rapportent alors que les autres, plus isolés, sont laissés à l'abandon et parfois même utilisés comme décharge ! Certains ont même disparu de la carte depuis longtemps.
La journaliste américaine est actuellement en train de publier un livre sur ces structures historiques. Une manière pour elle de partager les photos avec un plus grand public pour le sensibiliser à sa cause. Elle a aussi pour projet de montrer ses monuments uniques aux étudiants en architecture du monde entier.
@VictoriaLautman
En effet, il y a 30 ans déjà, la journaliste américaine Victoria Lautman, avait alerté l’opinion publique lors d’un premier voyage effectué en Inde où elle était partie découvrir des structures impressionnantes appelées bâoli, sorte de "portes vers un monde souterrain", déjà menacées par les ravages du temps.
Au départ, ces temples ont été construits pour stocker l'eau de pluie afin que la population puisse la récupérer. Beaucoup de ces monuments sont recensés dans les régions extrêmement sèches où il peut pleuvoir à torrents seulement quelques semaines par an.
Un peu d’histoire : des milliers de bâoli ont été érigés en Inde entre les 2ème et les 4ème siècles, après Jésus Christ. Les premiers sont assez simples et les techniques ont évolué avec le temps. Les derniers bâtis sont de véritables œuvres d'art, très élaborés. Surtout ceux érigés vers le 11ème siècle, par de riches philanthropes (dont un quart était des femmes) pour "refléter pour l’éternité la culture indienne".
Animée par l'urgence d'immortaliser et de se documenter sur ces merveilles architecturales et culturelles avant qu'elles ne disparaissent, Victoria Lautman a parcouru l'Inde de long en large, à de nombreuses reprises. Au total, elle s'est rendue dans 120 bâoli, tous différents, localisés dans 7 états.
@VictoriaLautman
Un peu d’histoire : des milliers de bâoli ont été érigés en Inde entre les 2ème et les 4ème siècles, après Jésus Christ. Les premiers sont assez simples et les techniques ont évolué avec le temps. Les derniers bâtis sont de véritables œuvres d'art, très élaborés. Surtout ceux érigés vers le 11ème siècle, par de riches philanthropes (dont un quart était des femmes) pour "refléter pour l’éternité la culture indienne".
Animée par l'urgence d'immortaliser et de se documenter sur ces merveilles architecturales et culturelles avant qu'elles ne disparaissent, Victoria Lautman a parcouru l'Inde de long en large, à de nombreuses reprises. Au total, elle s'est rendue dans 120 bâoli, tous différents, localisés dans 7 états.
@VictoriaLautman
Un peu d’architecture : la construction de ces immenses bassins de stockage a nécessité un excellent drainage de l'eau par le sol, mais aussi une bonne isolation. De plus, il fallait que des dizaines d'escaliers permettent aux populations de récupérer l'eau et ce, peu importe le niveau présent. Autrement dit, les marches devaient atteindre le fond du bassin.
Selon les saisons, quand le climat est très sec, il est possible de stocker l'eau pendant longtemps. Mais à l'inverse, quand il pleut énormément, il est possible de lâcher du volume pour ne pas faire déborder la structure. Ce système ingénieux pour la conservation de l'eau a servi pendant des millénaires.
@VictoriaLautman
Mais aujourd'hui, l'Inde se développe et certains bâoli commencent à ne plus être utilisés, à part par les touristes, en quête d'authenticité. En effet, l'eau est de plus en plus pompée et redistribuée par des canaux, directement chez l'habitant. Ce qu'on appelle plus communément : l'eau courante. Le problème, c'est que les bâoli se trouvant dans les zones très touristiques peuvent être entretenus grâce à ce que leurs visites rapportent alors que les autres, plus isolés, sont laissés à l'abandon et parfois même utilisés comme décharge ! Certains ont même disparu de la carte depuis longtemps.
La journaliste américaine est actuellement en train de publier un livre sur ces structures historiques. Une manière pour elle de partager les photos avec un plus grand public pour le sensibiliser à sa cause. Elle a aussi pour projet de montrer ses monuments uniques aux étudiants en architecture du monde entier.
@VictoriaLautman
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